mercredi 5 octobre 2011

Âmes sensibles s'abstenir !



Comme l'indique bien le titre de ce post : âmes sensibles s'abstenir ! (Une petite expression que j'ai gardé de mon enfance qui date du temps où je lisais la série "Chair de poule" de R.L. Stine, tard le soir dans mon lit pour me faire peur. J'aimais beaucoup frissonner... avant ! Bien que j'en ai relu un récemment et que (heureusement) il m'en faut plus beaucoup plus pour avoir peur, à vrai dire celui que j'ai relu récemment "L'horloge maudite" (1997) m'a plus fait rire que peur. Mais vous allez me dire "rien d'étonnant"; je suis d'accord.



Mais je n'ai pas fait cet article pour parler de cela, donc passons.




L'an passé, dans le cadre du cours de Madame Jaminon, j'ai du relire mes contes de Perrault. Et ma joie ne s'est pas arrêtée là ! Lors de son examen de Janvier 2011, on a du réaliser une parodie de conte et plus précisément dans mon cas, une parodie du "Petit Chaperon Rouge", que j'aimerais partager ici avec vous (c'est également amusant vu toute la polémique que ça avait créé après avoir rendu une telle histoire lors de mon examen).

Bonne lecture, mais surtout, bon amusement !




La Petite Culotte Rouge

Il était une fois, une jeune fille très consciente de sa beauté qui portait toujours une petite culotte rouge. Peu importe où elle allait, elle se faisait remarquer car elle la faisait dépasser de son pantalon et cela lui allait si bien que partout, on l’appelait La Petite Culotte Rouge.

Un jour sa mère, ayant préparé des gaufres lui dit : « Va voir comment se porte ta mère-grand, car j’ai croisé sa voisine au supermarché hier et elle m’a dit qu’elle était malade, porte-lui donc ce panier contenant une gaufre et un petit pot de confiture ». La Petite Culotte Rouge lui répondit : « Déjà maman, on ne dit plus « mère-grand » c’est dépassé ça ! On dit « grand-mère » ou « la vieille » c’est encore mieux !» La Petite Culotte Rouge n’en avait vraiment rien à foutre d’aller jusque chez sa vieille grand-mère, qu’elle négocia sa visite contre cinquante euros. Dès lors elle partit, mais tout de même avec les pieds de plombs vers chez sa grand-mère qui habitait dans un autre Village. En passant dans un bois elle rencontra le Loup, qui eut bien envie de la baiser. La Petite Culote Rouge lui faisant les yeux doux, il s’approcha et lui demanda ce qu’elle faisait ; la « belle/bonne/salope » ayant compris ses intentions lui dit : « Je dois aller voir la vieille grand-mère et lui apporter cette stupide gaufre et ce pot de confiture dégueulasse que ma mère a fait pour elle. Mais si tu me rends un service je pourrais te donner ce que tu désires… » Le Loup curieux et excité dit : « Ha bon ? Quel service puis-je bien te rendre ? – Oh ! Et bien tu pourrais aller manger la vieille, je n’aurais plus besoin d’y aller et je n’aurais plus qu’à planquer le panier quelque part et personne ne s’inquiètera car personne n’aura de nouvelles vu qu’elle sera morte. – Hé bien c’est d’accord, marché conclut ! On se revoit bientôt… » Ils s’en allèrent chacun de leur côté en rigolant joyeusement. Le Loup se mit donc en route pour la maison de la grand-mère tandis que de son côté, La Petite Culotte Rouge jeta le panier au fond d’un trou et le recouvra de feuilles. Puis elle alla près du petit lac au milieu des bois et se déshabilla. Elle avait dès lors toute l’après-midi pour se baigner nue sans se soucier de rien. A ce moment là, un jeune Chasseur arriva. Elle sortit de l’eau et tout en lui lançant un regard de salope, lui dit : « Il fait vraiment chaud, je meurs de soif » Il baissa son pantalon et lui dit « Titille la chevillette et la bobinette... mouillera ! » La Petite Culotte Rouge titilla la chevillette et la bobinette mouilla. A ce moment là, Panpan Le Lapin arriva et leur dit : « C’est quand même osé de votre part de faire cela dans un conte pour enfant » Puis il partit en sautillant de toute ses forces ayant le Chasseur aux trousses. La Petit Culotte Rouge replongea dans le lac pour prendre du bon temps.

Le lendemain, la mère de La Petite Culotte Rouge n’ayant pas de nouvelles de la grand-mère décida d’aller la voir à son tour. Arrivée chez la grand-mère, elle se fait grailler par le Loup qui s’était installé chez elle. La Petite Culotte rouge ravie qu’il n’y ait plus personne pour la faire chier à quelques tâches que ce soit, se retrouva sans argent pour aller se chercher à manger. Elle se rend donc à la maison de la vieille grand-mère et y trouve le Loup qui, dominé par son instinct de tueur et son grand appétit, n’avait plus envie de la baiser mais bien de la manger. La Petite Culotte Rouge lui expliqua : « Tu n’as pas besoin de me manger il faut juste que l’on récupère le portefeuille de la vieille que tu as avalé avec elle, ainsi on pourra aller au KFC (Le Kentucky Fried Chicken, un Fast-food) ! Mais avant cela, pourrais-tu m’aider à me rafraîchir ? – Titille la chevillette et la bobinette mouilla, dit le Loup » Elle titilla la chevillette et la bobinette mouilla, elle le remercia et profita d’une seconde d’inattention du Loup, pour saisir un cutter qui trainait là. Elle tua le Loup, récupéra le portefeuille de la vieille et s’en alla manger seule au KFC. Elle vécu heureuse sans personne pour l’ennuyer avec tout l’argent et les hommes qu’elle voulu.

Moralité : Le KFC c'est délicieux.



Touky



- PERRAULT Charles, Contes, Larousse, Petits Classiques, Paris, 2009.

- R.L. STINE, Chair De Poule : L'horloge maudite, Edition Bayard Poche, Bayard Collection, Paris, 1997.

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